Le bourg de LA BOUILLIE s’est constitué à proximité immédiate du village du « Chemin Chaussée » lui-même au carrefour de la voie romaine menant de Vorganium (Carhaix) à Aleth (Saint-Malo) et de la voie secondaire menant de Lamballe à Erquy.

Au début du XXème siècle, des monnaies anciennes furent retrouvées attestant d’activités économiques à cet endroit dès l’époque gallo-romaine.

 

Mais que signifie ce curieux nom de « LA BOUILLIE » ?

 

L’origine du nom de La Bouillie est mal connue. La Bouillie vient-il du latin « Betullia » (Bouleau) ou de « Lan-Boelea » (le monastère du bois) ? La Bouillie est apparue aussi sous les termes Lanbollium, Lanbolle, Labolle, La Bollia…

La Bouillie est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plurien. Au moyen âge, le nom de cette commune s'écrit la Bollie, comme le prouvent plusieurs mentions des XIIème et XIIIème siècles : d'après une charte datée de 1160, c'était alors une aumônerie de l'ordre des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (elemosina de la Bollie).

La Bouillie est une paroisse citée dans le testament de Geoffroy de la Soraye ou Soraie qui lui lègue 12 deniers, dès 1256. La Bollie (Bouillie) avait aussi jadis une mesure propre donc une juridiction dès 1272 (Anc. év. VI, 130 ; III, 127, 152). La paroisse de la Bouillie, appartient sous l'Ancien Régime, au diocèse de Saint-Brieuc. L'ancienne paroisse de la Bouillie avait pour subdélégation Lamballe et ressortissait au siège royal de Jugon. Au moment de la Révolution, le comte de Rieux en était le seigneur. Suivant Ogée, la cure était à l'ordinaire. Suivant le Pouillé de Tours, le pape et l'évêque nommaient à la cure en leurs mois. La Bouillie élit sa première municipalité au début de 1790.

Par le décret du 28 mai 1812, la commune de La Bouillie cède à celle de Plurien une fraction située le long du chemin joignant les deux bourgs. En échange, elle s'accroît d'une fraction de Plurien près du village de La Ville Rimbault.

On rencontre les appellations suivantes : La Bollie (en 1160, en 1256, en 1272), La Bouillie (en 1378), La Boullie (en 1447), La Bouillie (en 1516).

C’est sous cette appellation de « La Bollie » que la paroisse est désignée au moyen âge dans plusieurs actes et notamment une charte datée de 1160 qui mentionne que s’y trouve alors une aumônerie de l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (Elemosina de La Bollie). Cette terminologie de « La Bollie » se retrouve également en 1256 dans le testament de Geoffroy de la Soraye.

 

La Bouillie et sa population

Au long des siècles, la population fut essentiellement agricole, sans négliger cependant les activités annexes à l’agriculture et celles liées au commerce et l’hôtellerie notamment à proximité immédiate des deux grandes voies de communication qui partagent la commune.

La qualité des terres et du bétail mais aussi la valeur de ceux qui y travaillent, firent longtemps la réputation de la commune.

Il faut attendre le milieu du XVIIIème siècle pour voir des hommes y exercer l’activité de pêcheur, métier qui sera très présent au cours des deux siècles suivants par la proximité immédiate du littoral.

Enracinée dans son histoire et son terroir, la commune de LA BOUILLIE fut toujours et est encore résolument tournée vers l’extérieur, tant par la mer qui se déploie au Nord que par le reste du pays auquel elle est toujours reliée par les voies antiques aujourd’hui devenues de grandes départementales.

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Galerie

Plan cadastral de 1821

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Le Chateau de la Ville Téhart

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L'église Saint Pierre

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